Le « Tigre » dans la guerre: « Je fais la guerre »
Le 16 novembre 1917, le Président de la République Raymond Poincaré, malgré leur désaccord, est contraint d'appeler Clémenceau (76 ans) à devenir chef du gouvernement. Il obtient la confiance de l'Assemblée et du Sénat à une large majorité.
Clémenceau forme un gouvernement de guerre avec tous les pouvoirs en main, mais il se soumet au contrôle du Parlement, qui le soutiendra jusqu’ 'à la victoire.
Il restaure la confiance, pour que la France soutienne l'effort de guerre.
Rien ne doit empêcher la production d'armes, il réorganise l'apport des matières premières et bloque les mouvements de grève. Cette politique se concrétisera dés le mois de mai1918.
Les défaitistes et les pacifistes sont réprimés ou emprisonnés.
En tant que ministre de la guerre, il assume la conduite de la guerre
« La guerre c'est une chose trop grave pour la confier aux militaires »
Au conseil supérieur de guerre interallié, il obtient un commandement unique des armées alliées et impose le général Foch comme « Généralissime » des armées alliées.
Il continue ses visites aux soldats sur le front, quelques soient les conditions, Il consacre ainsi un tiers de son temps à améliorer l'ordinaire des soldats et à remonter leur moral.
Auprès des poilus, il bénéficie d'un prestige et d'une aura incomparable.
A son surnom de « Tigre »vient s'ajouter celui de « Père la Victoire », cela résume la part qu'a pris Clémenceau dans le redressement français de 1918.
Pour la France, en 1919, il mène les négociations de la Conférence de Paix avec trois priorités: réintégration de l'Alsace-Loraine, réparations de guerre dus par l'Allemagne, sécurité de la frontière franco-allemande.
En janvier 1920, à 79 ans, il se retire de la vie publique et consacrera les dernières années de sa vie à écrire et voyager.