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Partie 3
Voir la publication  sur  l'HISTOIRE des CLOCHES
clic sur la photo ci-dessous
 Gérard COURTECUISSE  -  MASNYSTORIA  2004 - 2008
d'après les archives départementales du Nord, les archives municipales et paroissiales de Masny.

Conception et réalisation : Serge Devienne - Masnystoria -  sept. 2018
Copyright
 © Masnystoria 2018
Les vitraux originaux, sous plomb, clairs ou colorés furent déposés en 1993.
  - Association MASNYSTORIA - 2004-2008 - G. Courtecuisse
*    Le fameux SAINT MARTIN, « Martinus »  (de « Mars »  dieu romain de la guerre), fils de tribun, naissait en Pannonie (actuelle Hongrie) vers 315. Soldat servant à Amiens, il partage, selon la tradition, son manteau avec un pauvre qui se révèle être le Christ et quitte l'armée romaine.
Ermite en divers lieux, il rencontre St Hilaire et fondent ensemble à Ligugé, à proximité de Poitiers, le plus ancien monastère des Gaules. Elu évêque de Tours en 371 « ses tournées missionnaires aboutissent à l'organisation des premières paroisses rurales et à la création de nombreux monastères ». Il s'éteint à Candes en 397.
La dynastie franque adopte la « chape de St Martin » comme étendard royal à partir du VI° siècle.
Cet édifice paroissial, conçu non ostentatoire et peu onéreux,  se voit transformé, en 1875-1876, par les soins de la famille Fiévet, dont les représentants présidèrent aux destinées de la commune durant cent cinquante ans : modification du transept par agrandissement et surélévation (terrasses) - transfert des autels de la Vierge et des Trépassés des bras du transept aux nouvelles chapelles latérales alors créées - construction de la sacristie à l'arrière du bâtiment.

         Ce monument, dans son genre exemplaire dans le pays, témoin d'une époque architecturale, se devait de figurer dans des ouvrages de référence universels et d'attirer l'attention d'érudits contemporains, tel ce professeur des Beaux-arts de l'université de Harvard-U.S.A. (1982).. .Il a été inscrit à l'inventaire des Monuments historiques par arrêté du préfet de Région en date du 9 août 2005.

. . . Il enserre dans ses fondations au moins mille années d'existence communautaire chrétienne. 

  Vous venez d'entrer dans cet édifice pour des raisons qui vous sont propres (visite, pause, réflexion, recueillement, prière...).

Sachez cependant que le 24 Août 1864 (St Barthélemy), l'archevêque de Cambrai a tracé sur ses murs, avec l'huile sainte, douze signes de croix (apparaissant encore sous la peinture) le consacrant ainsi Maison de Dieu.

   
 Les églises précédentes ont toutes été érigées sur ce même site depuis certainement le XII°  siècle sinon plus tôt encore. Ce sont d'ailleurs les creusements de tombes au cours des siècles qui ont relevé le niveau du cimetière qui l'entoure.
Mais ces bâtiments étaient «orientés» : tournés vers l'Est (Ecaillon). En 1780, la bâtisse d'alors se présentait dans un tel état de délabrement qu'il fallut entièrement la modifier, la restaurer...
passe la Révolution qui la ramène à sa dégradation antérieure...
elle perdure néanmoins, rafistolée, jusqu'en 1860, date à laquelle la municipalité décide d'élever un nouveau sanctuaire: celui-ci.
    Pour des raisons de commodité d'accès, il est retourné, choeur dirigé vers le soleil couchant, «occidenté» (Lewarde) gardant, toutefois, ses axes cardinaux. Il s'érige de 1861 à 1863 et fut béni le 11 novembre de cette année-là, fête de Saint Martin...

    Son maître d'oeuvre, l'éminent architecte Emile Boeswillwald (Alsacien), protégé de P. Mérimée, collègue de Viollet-le-Duc, inspecteur général des Monuments historiques, participait à l'organisation du service des édifices diocésains. Elite du Second Empire et voulant complaire à l'impératrice Eugénie, espagnole née à Grenade, il s'inspire crânement pour ce faire des monuments mozarabes andalous, d'où le style hispano-mauresque, mêlé de néo-roman, conféré à notre église: colonnes grêles, arcs en mitre ou outrepassés...
Pour la décoration, fort originale, de frise, de motifs floraux dont quatre arbres de Jessé différents (généalogie symbolique du Christ), pour les vitraux, il s'adjoint de remarquables artistes, les maîtres de leur temps: Louis Stenheil, Nicolas Coffetier, Adolphe Geoffroy-Dechaume (sculpteur renommé)...
Tous hommes de l'art qui intervinrent soit à Notre-Dame de Paris, à la Sainte-Chapelle (St Louis), aux cathédrales de Chartres, Laon, Strasbourg, Bourges, Bayonne, soit à la chapelle impériale de Biarritz  « soeur sophistiquée de Masny »...(Les vitraux originaux, sous plomb, clairs ou colorés furent déposés en 1993).
Commune de MASNY             Paroisse de St-Laurent-en-Ostrevant
 
Eglise Saint-MARTIN
Voir l'histoire des cloches