Extrait du manuscrit d'accueil, par le représentant de la Compagnie des Mines d'Aniche, du consul général de Pologne lors de sa visite de la cité du Blanc-Cul en 1934.
10 mai 1934
Monsieur le Consul Général,
La Compagnie d'Aniche est heureuse de saluer votre présence sur sa concession et l'aimable présence de Madame et de Mademoiselle Kara...
Je suis heureux de saluer à vos côtés, M. le Dr Bratek Kozlowski, l'éminent président des Anciens combattants Polonais.
Nous nous réjouissons que cette date, fête nationale de la Pologne et commémoration de la Constitution de 1791 soit aujourd'hui l'occasion d'une rencontre très amicale franco-polonaise...
Pour vous donner, de notre côté, un nouveau témoignage, la Compagnie d'Aniche a pensé bien faire de commémorer le souvenir de quelques-unes de vos gloires nationales en donnant leur nom aux rues de la dernière cité construite.
Si la place et l'avenue principale sont destinées à porter les noms de place de Varsovie et avenue de Cracovie, nous avons songé à honorer la Science par le nom de Kopernic, la littérature par les noms de Sienkiewicz, de Mickiewicz le prophète de la patrie, de Slowacki, la musique par Chopin et Paderewski entrés encore vivants dans l'immortalité et enfin quelques-uns de vos éminents patriotes et de vos grands guerriers: Kosciuzko, Poniatowski et cette figure de l'héroïne de 1830 si populaires chez les femmes polonaises, Emilia Plater.
Ce sont tous ces héroïsmes, toutes ces gloires éparses au cours des siècles qui ont permis à l'Aigle blanc de reprendre son vol victorieux. Il plane désormais majestueusement...
Vive la Pologne!