Extraits de « En ce temps là... MASNY » Gérard COURTECUISSE – Août 1972
MASNY tel qu'en LUI-MÊME ...
... Et c'est avec nostalgie que l'étranger repasse sous la voûte sonore de la porte, et franchit les grilles rongées par la rouille, pour pénétrer cette fois dans le bourg qui s'est développé à partir des habitations agglomérées à proximité du château, berceau de Masny.
- Laissant derrière lui «la Jodrée» desservie elle aussi par un chemin de terre toujours planté,
. il prend la «Rue de Masny» le long de laquelle se pressent les chaumières paysannes.
. Très large, elle est marquée dans le coude par un bouquet d'arbres précédé et doublé d'une petite et d'une grande mare.
- Au-delà de la «ruelle de l'ancien four banal» reliant Ecaillon, et jusqu'à l'autre ruelle, stagne encore une mare.
- et sur sa butte, l'église, dans le décor champêtre d'une mare, cernée d'arbres qui partent ombrager la grand’ place, lui baignant les pieds.
. Entourée du cimetière, bâtie en grés, briques, pierres blanches et couverte d'ardoises, elle est toute récente et à peine achevée.
. Edifice orienté, c'est le chœur qui se trouve en front à rue, la tour, massive et trapue, en grés taillés, étant tournée vers Loffre.
- L'ayant complètement contournée, notre curieux s'engage dans la «Ruelle du Curé ».
. Non loin du parvis, à l'intérieur d'un jardin planté à profusion, tota1ement enclos, coupé d'une porte cochère, s'élève une assez vaste habitation d'un étage : le presbytère.
. Son mur de clôture et celui du cimetière délimitent la ruelle qui, après s'être considérablement rétrécie, débouche dans les champs, conduisant à la « cense du marais ».
- Existent encore dans le quartier, la chapelle St Nicolas de dimensions respectables, et la «Maison dite des Filles dévotes » (Peut-être se confondent-elles ?)