Sites consultés pour les recherches sur les animaux:
-Site Aux chevaux morts pour la France
-Site HORIZON 14-18 Les animaux et les guerres
-Site Mémoire de René Fonck article de Corinne MICELLI
-Site CULTURE & HISTOIRE Patrimoine de Passy : les chiens d’Alaska dans les Vosges pendant la Grande Guerre.
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LE ROLE DES ANIMAUX DURANT LA GUERRE 14-18
Les équidés
Les chiens
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Recherches et textes : Marie-Noëlle et Jean-Jacques Patte
Photos : collection Jean-Jacques Patte
Site Web : Serge Devienne
© Association Masnystoria - novembre 2018
Il fallait aussi nourrir les troupes.
Les animaux (cochons, bœufs, vaches, moutons) ont servi aussi de nourriture, d’où création d’abattoirs au plus près du front pour résoudre les problèmes de fraicheur.
500 à 600 vaches et bœufs par jour
1 000 à 1 500 cochons par semaine
Tous les chiffres cités peuvent varier suivant les sources, car peu de statistiques ont été faites.
Le Cavalino Rampante (cheval cabré) de l’as italien Francesco Baracca (mort le 19 Juin 1918).
Paolina Biancoli, sa mère demandera en 1923 au directeur de l’écurie automobile Alfa Roméo un certain Enzo Ferrari de reprendre l’emblème de l’avion de son fils sur ses voitures.
Il conservera jusqu’à nos jours, cet emblème lorsqu’il créera sa propre marque.
Deux mascottes devenues célèbres
La cigogne emblème de l’escadrille Georges Guynemer et de celle de René Fonck.
Madame Hériot (épouse d’un industriel lyonnais) a offert à René Fonck une cigogne Hélène qui l’a suivi durant l’année 1918, avec laquelle il voyageait, elle aimait beaucoup la musique classique. A sa mort dans les années 20, elle a été empaillée et existe toujours dans les locaux de l’escadrille SPA103 « Cigognes ».
Les mascottes pour l’affectif des soldats
- les chiens
- les chats (rares)
- les renards
- les cochons
- les sangliers
- les rapaces
- les cigognes
- les lionceaux (escadrilles américaines Lafayette)
- les ouistitis (monument sur la Place de Marche-les-Ecaussines)
LES AUTRES ANIMAUX
Les animaux bizarres
Vers luisants (dans un bocal pour lire les cartes la nuit)
Limaces et escargots (pour détecter les terres empoisonnées dans les tranchées prises à l’ennemi)
Canaris (pour détecter les gaz)
Chameaux en Afrique
Une éléphante : Jenny amenée du zoo de Hambourg par les Allemands utilisée à Avesnes-sur-Helpe et à Felleries.
Après la guerre, elle repart à Hambourg dans un cirque puis revient à Paris au jardin
d’acclimatation où elle décède en 1941.
Quelques pigeons célèbres :
Le vaillant : dernier pigeon du Commandant Reynal du Fort de Vaux le 4 Mai 1916 arrive mourant il a été cité à l’ordre de la Nation et décoré de la Légion d’honneur. Un monument existe à Verdun.
Certaines sources disent qu’après avoir reçu des soins, il aurait survécu.
Skipe : a transmis 52 messages
Kaiser : a fait un nombre considérable de missions et a vécu 22 ans
Cher Ami : pigeon américain élevé en Grande Bretagne sauva la 77ème division d’infanterie, arrivé blessé et mutilé il fut rapatrié aux USA où il mourut des suites de ses blessure en 1919.
Il a été empaillé et est exposé au Smithonian Institut
LES PIGEONS
Environ 100.000 pigeons ont été utilisés, élevés et soignés par des compagnies de colombophiles belges, françaises et britanniques.
Au début de l’invasion de la Belgique, tous les pigeons sont confisqués.
Ils sont utilisés en dernier recours quand les lignes téléphoniques étaient coupées. La plupart a été victime des tirs ennemis et des gaz.
Le 11 novembre 1918 il y avait 350 colombiers mobiles pour 30 000 pigeons dans l’armée française qui en a perdu 20 000 pendant le conflit.
