Sites consultés pour les recherches sur les animaux:
-Site Aux chevaux morts pour la France
-Site HORIZON 14-18 Les animaux et les guerres
-Site Mémoire de René Fonck article de Corinne MICELLI
-Site CULTURE & HISTOIRE Patrimoine de Passy : les chiens d’Alaska dans les Vosges pendant la Grande Guerre.
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LE ROLE DES ANIMAUX DURANT LA GUERRE 14-18
Les pigeons
Les autres animaux
Les mascottes...
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Recherches et textes : Marie-Noëlle et Jean-Jacques Patte
Photos : collection Jean-Jacques Patte
Site Web : Serge Devienne
© Association Masnystoria - novembre 2018
Strubby trouvé par J. Robin Conroy à Yale en 1917 amené clandestinement en France a suivi son maître sur le front ou il a été blessé à la patte, le 20 Avril 1918. Il a été nommé sergent .Après avoir été soigné, il revient au front ou il aide à la capture d’un espion. Il a survécu à une attaque de gaz et a donc appris à les détecter, il entendait aussi les obus arriver avant les hommes. Est revenu toujours clandestinement aux USA ou il a été honoré. A sa mort en 1926, il a été empaillé et exposé au Smithsonian Institut.
Satan : chien français du Fort de Thiaumont a été blessé en transportant un message et a été décoré.
Les britanniques ont très vite pris conscience de la souffrance des animaux et ont élevés plus de monuments à leur gloire que le reste de l’Europe. En 2004, la Princesse Anne a inauguré un monument à Hyde Park sur lequel est écrit « THEY HAD NO CHOISE ».
Il n’y a que peu de temps (une vingtaine d’années) que les historiens s’intéressent aux rôles qu’ont joués les animaux durant la guerre.
La France a importé 440 Huskies du CANADA et des ETATS UNIS.
Ils ont été utilisés dans les Vosges pour le transport de matériels et des hommes (officiers supérieurs). En terrain montagneux ils étaient aussi efficaces que les mulets. La moitié mourut pendant le conflit. De nos jours, la majorité des huskies vivant en Alsace sont leurs descendants.
LES CHIENS
Comme pour les chevaux, les français sont appelés à donner leurs chiens, et l’état sollicite également les chenils et refuges.
Les chiens sont utilisés comme :
- sentinelles
- chiens d’attaque et de patrouille
- agents de liaisons et estafettes
- agent sanitaire (repérer les blessés)
- animaux de traits (pour le petit armement)
- auxiliaires pour le déroulage de câbles téléphoniques
- dératiseurs dans les tranchées
- porteurs de charges explosives (beaucoup ont été sacrifiés)
- mascottes et animaux de compagnie.
Il est à remarquer que comme pour les chevaux, les chiens n’étaient considérés par les français que comme utilitaires, donc pas de complicité avec les hommes, sauf pour les mascottes à la différence des britanniques.
Fait remarquable : RAGTIME un cheval anglais a fait toute la guerre et a été rapatrié en 1924.
Plusieurs monuments ont été érigés dans le monde à la mémoire de ces animaux :
en AUSTRALIE, à LONDRES, à CHIPILLY dans la Somme, monument australien à POZIERES.
Durant le conflit, un organisme a été créé par les britanniques pour soigner les chevaux ;
THE BLUE CROSS.
A l’armistice il y a trop de chevaux. Ils sont vendus aux abattoirs français au scandale des anglais qui en rapatrient 600 000.
Les pertes en animaux ont été terribles tant par les combats que par leurs conditions de vie : maladies dues au froid et l’humidité, malnutrition (surtout du côté allemand du fait du manque de fourrage). Il a été nécessaire de mettre en place, comme pour les hommes, un service de ravitaillement : chaque jours 225 tonnes de foin, 49,5 tonnes d’avoine, 9 tonnes de son.
Des hôpitaux de campagne ont été créés avec services de chirurgie mobiles.
Il est difficile d’évaluer le nombre total d’équidés morts durant la guerre : de 10 à 12 millions suivant les sources.
LES ÉQUIDES
Dès le début de la guerre, les chevaux ont été réquisitionnés par l’état pour le plus grand malheur des populations agricoles qui perdaient leur moyen de traction : 188 000 chevaux et mulets réquisitionnés, 1 355 000 achetés dont 525 000 importés.
LE ROLE DES ANIMAUX DURANT LA GUERRE 14-18
Les historiens s’accordent a dire que la guerre 14-18 a été le premier conflit technologique et mécanique. C’est oublier qu’elle a commencé d’une façon traditionnelle, avec la cavalerie et l’artillerie de campagne dont les seuls moyens de déplacements étaient les équidés (chevaux, mulets, ânes). Par la suite, l’équipement mécanisé est arrivé mais n’a pas résolu les problèmes de déplacements près du front dans des conditions difficiles : boues, terrains défoncés…
