BILAN :
Du côté français :
370 000 hommes hors de combat :
163 000 tués ou disparus et
215 000 blessés
23 000 000 d’obus tirés
Du côté allemand :
337 000 hommes hors de combat dont
143 000 tués ou disparus et
30 000 000 d’obus tirés.
1916 : l’année de la rupture de l’utilisation de l’arme aérienne
La VOIE SACREE
C’est la route de BAR-LE-DUC à VERDUN, seule voie pour ravitailler les troupes 7 mètres de large
56 kilomètres de long.
90 000 hommes et 50 000 tonnes de matériel transportés chaque semaine par 3 400 camions.
La route a nécessité d’être remblayée durant toute la bataille par 1 000 000 de tonnes de cailloux.
Le Fort de DOUAUMONT
Le 25 Février les allemands entrent dans le fort de DOUAUMONT
Le 26 Février : stabilisation du front
Le 2 Mars : les allemands reprennent DOUAUMONT (le capitaine DE GAULLE est fait prisonnier.
Le 19 Avril : nomination du Général MANGIN
Le 24 Mai : Fort de DOUAUMONT : depuis le début 10 000 Français tués.
Le 18 Juin : les Allemands utilisent le phosgène et 70 000 de leurs soldats en sont victimes.
Le 23 Octobre : Offensive française, les allemands gazé, écrasés par des obus de 420 mm évacuent le fort.
Tentative via les américains d’une ouverture de paix 6 000 prisonniers allemands dont 200 officiers.
LES FORCES EN PRESENCE A VERDUN LE 21 FEVRIER 1916
Armement allemand :
- 13 obusiers Krupp de 420 mm }
- 13 obusiers autrichiens de 305 mm } pour anéantir les forts
- 2 pièces de marine de 380 mm) pour désorganiser les arrières
- lance-mines
- lance-flammes (première utilisation au monde)
- mortiers de 21 mm (un tous les 150 mètres)
- canon de 77 mm
- soit 1 257 pièces d’artillerie et 1 250 000 hommes
Armement français :
- Canon BANGE ( sans frein de recul)
- Calibre 80, 120, 155, 270 mm en deux modèles long et court
- Canon HOTCHKISS de 40 mm (par 5 tubes convergents)
- Crapouillot de 58 mm
- Soit 281 pièces d’artillerie et 1 140 000 hommes
Faiblesse défensive française due à la destruction du fort de MANONVILLIERS par les allemands (coup de bluff car le fort n’avait pas été détruit par l’artillerie, mais après sa prise par dynamitage) les français ont donc jugé inutile de laisser l’armement et les ont donc quasiment désarmés…
sur 11 kilomètres de front 2 500 000 obus
attaque à 7 heures
un obus lourd toutes les « secondes
60 000 allemands passent à l’assaut à 16 heures
En face, Les 56 è et 59è bataillons de chasseurs du lieutenant colonel DRIANT (député de NANCY) 61 ans 1 300 hommes au début de l’attaque le soir seuls, 300 hommes restent.
