** Ils n'ont sûrement pas été les moins vaillants. Beaucoup d'entre eux par leur courage et leur audace ont participé activement à la victoire finale. La Croix de Guerre est la distinction bien méritée par certains mais bien sûr il ne faut pas oublier les autres, rescapés, blessés ou morts au
« Champ d'Honneur ».
** Entre les combats, des soldats, musiciens de profession parvenaient à détendre et distraire quelque peu la troupe en faisant connaître de nouveaux rythmes comme le Jazz.
** Les Noirs sont mal considérés aux Etats-Unis. Incorporés dans l'armée, on leur attribue souvent des tâches pénibles (chargement de gros matériel, distributions de rations.) Ils sont par contre estimés par la population et notre armée les considère. Admis dans les divisions françaises, ils adoptent notre casque «Adrian ».
** Fin octobre, c'est la plongée dans l'enfer des tranchées. Bien que formés et se montrant fort courageux ce sont encore des « Bleus » et ils subissent beaucoup de pertes. Néanmoins, ils offrent un précieux renfort (plus d'1 million d'hommes fin 1917) et savent donner du moral aux nôtres, harassés par 3 ans de souffrance.
VI – La formation
Les nouveaux venus doivent poursuivre leur préparation aux combats.
Ils sont hébergés (baraquements, campements, fermes),
instruits au maniement des armes (mitrailleuses, grenades, lance-flammes),
initiés àl'utilisation des gaz toxiques, sous la direction d'officiers français.
V – Le commandement
Nommé commandant en chef des armées américaines, le général PERSHING s'installe
avec son Q.G. en septembre, en Champagne, à CHAUMONT, préfecture de la Haute-Marne.
De là, il prépare les futurs mouvements des troupes plus loin, à l'est, sur le front de Lorraine.
Ici à Saint-Nazaire (où les Américains établissent leur première base),
les soldats ne semblent-ils pas prêts à chasser ?
IV – Le débarquement
Les convois énormes, chargés d'hommes et de matériel arrivent en France et en Angleterre.
III – Le départ
A partir de juin, les tout jeunes soldats, les « Sammies », quittent leur famille en train pour les ports.
C'est l’embarquement. Ils sont tout heureux d'aller libérer l'Europe au terme d'une longue navigation.
II – L'entrée en guerre
Les Etats-Unis, se sentant ainsi agressés, sont amenés à déclarer la guerre à l'Allemagne (avril 17).
Déjà en 1915, 115 touristes américains avaient péri lors du torpillage d'un paquebot anglais,
le Lusitania.
Mais malheureusement, les U S A ne sont pas prêts devant un tel conflit :
une petite armée, peu expérimentée; peu d'armes, pas de canons, pas d’aviation opérationnelle.
Il faut d'abord s'organiser, recruter, s'armer afin de se battre pour le droit et la liberté.
C'est ce que martèle le président WILSON.