Dès son édification l'humble sanctuaire reçut pratiques et dévotions.
Les registres des annonces paroissiales en font foi :
- « 1847. Dimanche 16 mai - de Pentecôte. A l'issue de la messe, procession au Calvaire...
- 1876. Dimanche 27 août - Fête du Cœur de la Bienheureuse Vierge Marie : Vêpres à trois heures suivies de la procession au Calvaire en action de grâce de la moisson et des autres fruits de la terre...
- 1897. Dimanche 20 juin – Fête-Dieu : Grand messe à 9 heures suivie de la procession... avec reposoirs au Calvaire et à la Ferme (des Hautes-Mottes)...
- 1902. Assomption : Procession à Notre-Dame de Grâce avec arrêt au Calvaire où on chantera l' "Ave Verum "...
- Pendant trois mois de l'été 1917, Mr le curé, dépossédé de l'église convertie en ambulance militaire, dit les messes du dimanche en plein air, quand le temps le permet... au calvaire. Le peuple y assistait mêlé des soldats allemands catholiques...
- 1946. 15 août : Vêpres à 3 heures puis procession jusqu'à la chapelle N.D. de Grâce. Halte au calvaire au retour... »
- Vers 1966 - 1968, les participants se raréfient aux deux processions annuelles. Considérées par le curé comme « des contre-manifestations », elles sont abolies.
- Dès lors, aucun devoir particulier ne lui fut plus rendu.
* Le 9 juin 1900, le conseil municipal vote la réparation de l'oratoire admis « plutôt délabré ». M. Fiévet, maire, prenant une partie des frais à sa charge.
* La dernière restauration intérieure, décidée par la commune propriétaire, s'effectuait « vers 1970 » (Le christ étant repeint en vert-bronze),
tandis qu'une grille, indispensable, venait clore l'édifice (semi-circulaire, voûté en cul-de-four) en 1976, année de l'établissement du dossier « d'inventaire - Affaires culturelles ».
* Jusqu'en 1987 – 1988, les ramures de hauts tilleuls formaient au monument cultuel une majestueuse arche naturelle. Mais ces arbres durent céder la place à un parking nécessité par les contraintes de la circulation urbaine.
Furent toutefois gardés les deux plus proches de la construction cent cinquantenaire, censés l'orner.